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Affichage des articles du septembre, 2018

Rwanda, le renoncement préparé de la démocratie française à ses valeurs fondamentales

 Comme toujours, quand il y a un crime, il n'a été exécuté par PERSONNE et PERSONNE est aussi son complice. Le génocide des Tutsi ne fait pas exception à la règle. Dès que les faits ont lieu au Rwanda, ou en relation avec la politique française au Rwanda entre 1990 et 1994, la justice française est frappée de cécité, si des responsables français sont concernés. Ce qui est juridiquement inacceptable en France pour de simples affaires de droit commun, devient, si cela s'est produit au Rwanda, des faits "mal établis" présentés avec "mauvaise foi". En France, on poursuit des complices de malfaiteurs  dès lors qu'ils ont fourni une arme, un plan, une liste de personnes à cibler, un scooter, une voiture, des renseignements utiles au crime. Les autorités françaises connaissaient dès 1990 l'intention de génocide du régime rwandais qu'elles soutenaient, comme nous l'a appris le rapport parlementaire franç

L'idolâtrie criminelle de l'autorité de l'Etat

Combien de Français auront été condamnés en diffamation à cause de cet assassinat de Maurice Audin parce que la justice protège les militaires malgré les faits, les documents et les lois, nationales et internationales ? Il aura fallu attendre 61 ans pour avoir une reconnaissance partielle des crimes d’État en Algérie, sur un point essentiel : le système institutionnel de la torture, ce qui n’est pas un scoop, mais c'est fait au nom des Français. Après la reconnaissance par Jacques Chirac de la complicité de l’administration française et de sa police, dans le nazisme, par la poursuite et l’arrestation des Juifs en France, et, notons-le, avec la fourniture de moyens des chemins de fer français vers les camps de la mort, cette nouvelle étape aura permis à Madame Audin d’entendre de la bouche d’Emmanuel Macron une nouvelle partie de la vérité, déjà introduite par François Hollande. Combien de Français qui cherchaient la vérité auront été c