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Affichage des articles associés au libellé FPR

La vérité sur la mort des gendarmes Didot et Maïer et l'épouse de Didot au Rwanda en avril 1994 ?

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L'association Survie  et les familles des gendarmes français assassinés à Kigali peu après l'attentat du 6 avril 1994 portent plainte contre X. "Ce lundi 8 avril 2024, Maîtres Hector BERNARDINI et Jean SIMON ont déposé une plainte pénale contre X avec constitution de partie civile auprès du Doyen des juges d’instruction près le Tribunal Judiciaire de Paris, pour des faits de crime de guerre, homicide volontaire et usage de faux en écriture publique. Cette plainte, portée par des ayants-droits des victimes et par l’association Survie, vise à établir les responsabilités concernant la mort de deux gendarmes français et de l’épouse de l’un d’eux, à Kigali dans les premières heures du génocide des Tutsis.[...]" [1] Cette plainte, qui semble avoir été déposée à une date anniversaire limite au plan judiciaire, est de la plus haute importance. Elle cherche à faire émerger la vérité sur un scandale concernant la mort de ces trois Français et Française, un Rwa

D’embargos en embargos, l’Elysée a violé les accords de paix au Rwanda de 1990 à 1994

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Il est courant de lire que les livraisons d’armes faites par la France pendant le génocide des Tutsi ne respectaient pas l’embargo inclus dans la résolution des Nations Unies du 17 mai 1994. C’est exact, mais ce n’était que le troisième embargo que la France violait ainsi au Rwanda.   Le cessez-le-feu du 29 mars 1991 (Accord de N’Sele) et le premier accord d'Arusha, du 12 juillet 1992, instaurèrent à deux reprises un embargo sur les armes et munitions Le 12 juillet 1992 fut signé le premier accord d’Arusha entre le gouvernement rwandais présidé par Habyarimana et le Front Patriotique Rwandais (FPR)[1]. C’était un accord de cessez-le-feu, doublé d’une feuille de route pour les accords suivants. Quatre autres accords suivirent. Le chef d’état-major particulier du président de la république française qualifie d’ailleurs cet accord du 12 juillet 1992 de «  plan de paix  », dans une note à François Mitterrand le 23 juillet 1992[2]. Cet accord contenait dans son article 2 un emb

Emmanuel Macron sombre dans la démagogie en RDC

Emmanuel Macron aux Congolais : « Et depuis 1994, c’est pas la faute de la France. Pardon de le dire dans des termes aussi crus : vous n’avez pas été capables de restaurer la souveraineté » Emmanuel Macron Présidence de la République, 4 mars 2023, selon la transcription partielle de la conférence de presse conjointe entre les Présidents Macron et Tshisekedi au Palais de la Nation (Kinshasa). Extrait des propos de la conférence de presse d'Emmanuel Macron : "Et depuis 1994, c’est pas la faute de la France. Pardon de le dire dans des termes aussi crus : vous n’avez pas été capables de restaurer la souveraineté… ni militaire, ni sécuritaire, ni administrative de votre pays. C’est aussi une réalité. Faut pas chercher des…, des coupables à l’extérieur sur cette affaire. Et donc, on en est dans cette situation qui a conduit à des drames absolus, à cette deuxième guerre, à des millions de morts, qu’on ne doit pas oublier, à la nécessité aussi, c’était une responsabilité qui d

Rwanda : Non lieu pour l'attentat signal de lancement du génocide

La justice française a refusé d'aller au fond des choses, se contentant de rejeter les accusations contre l'entourage de Paul Kagame. Mais les véritables auteurs de ce signal de lancement du génocide des Tutsi courent toujours, sauf s'ils furent condamnés à Arusha pour autre chose. Un non lieu ! 1 C'est une affaire lamentable, qui n'a probablement pas encore permis de révéler tout ce qu'elle cachait. Quatre enquêtes 2 ont privilégié que les missiles furent certainement tirés depuis le camp militaire des forces gouvernementales du régime Hutu. Une seule enquête, celle du juge Bruguière, disait que c'était le FPR qui en était l'auteur, sans apporter aucune preuve matérielle, seulement  des témoignages qui se révélèrent arrachés dans des conditions plus que douteuses. Or des éléments matériels furent récupérés par une équipe française sur les lieux du crash dans les heures qui suivirent. Cette enquête Bruguière

Les lunettes de la haine

Reconnaitre la responsabilité de la France dans le génocide des Tutsi étrangle de colère ceux qui veulent poursuivre leur combat contre Kagame, au mépris de la réalité génocidaire qu'ils ont toujours minimisée pour justifier leur stratégie. Ces Français ont combattu Kagame en dédaignant de considérer le projet génocidaire de leurs alliés qu'ils auraient du combattre. Ils en avaient la connaissance, l'autorité, les moyens et le pouvoir. Ils ne l'ont pas fait. Ce génocide aurait pu être évité, mais ils ont au contraire soutenu matériellement, militairement et diplomatiquement les génocidaires. Pour se justifier, ils tentent de faire passer toute expression de la vérité dans le génocide des Tutsi comme un soutien inconditionnel à Kagame, alors qu'il s'agit du respect de la mémoire des victimes et des rescapés. Pour eux la vérité dans le génocide des Tutsi doit s'incliner devant les reproches qu'ils veulent faire