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Affichage des articles associés au libellé génocide

L'implication française au Rwanda au microscope, ce que l'on ne veut pas voir...

Justice administrative, un énième évitement de la mise en cause de l'état français Comme par hasard, une nouvelle fois, une institution française botte en touche pour ne pas remettre en cause la politique française au Rwanda à partir de 1983 (date de l'avenant à l'accord d'assistance militaire pour la formation de la gendarmerie rwandaise, évolution grave de l'accord sous l'angle du génocide des Tutsi) et au-delà pour refuser la reconnaissance d'une complicité française "dans" le génocide des Tutsi.  "Le tribunal administratif de Paris s'est déclaré ce jeudi 14 novembre incompétent pour juger de la responsabilité de l'État français dans le génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda en 1994. À l'origine de cette décision : une requête déposée par deux associations et une vingtaine de rescapés dans l'espoir de faire condamner l’État français pour avoir apporté, disent-ils, son « s...

Extradé au Rwanda par les Pays-Bas et condamné comme complice du génocide des Tutsi par la justice rwandaise

Ce complice de génocidaires fut arrêté aux Pays-Bas. Il fut extradé au Rwanda où il vient d'être jugé.  Rappelons que la France refuse toutes extraditions de criminels présumés vers le Rwanda avec des arguments fallacieux car, en arguant du principe de non rétroactivité des lois, la Cour de cassation est incohérente avec les faits juridiques français en particulier, mais aussi internationaux et rwandais, en matière de justice du génocide des Tutsi.  Notamment, la Cour de cassation, plus haute juridiction française, ne tient pas compte de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, adoptée à Paris par l'assemblée générale de l'ONU le 9 décembre 1948 et signée par la France et le Rwanda bien avant le génocide des Tutsi. La France juge des Rwandais pour génocide en vertu de la compétence universelle et de lois françaises de 1996 qui s'appuient sur le statut du Tri...

« Rwanda Classified » : une enquête problématique sous des apparences sérieuses

Le magazine Jeune Afrique du 4 Juin 2024 a publié la tribune suivante à propos de l'enquête Rwanda classified [1] : « Rwanda Classified » : une enquête à charge ? [2] Cette tribune est signée par 32 signataires hautement crédibles. Le moins que l'on puisse dire à la lecture de ce texte est qu'on a affaire dans ce « Rwanda Classified » à une " faillite journalistique ". Ce dossier  rappelle les sempiternelles rodomontades de l'ancien secrétaire général de l'Elysée de 1994. Qu'un tel aréopage de journalistes et de médias réputés  tombe au niveau de la presse gouvernementale russe sur l'Ukraine est affligeant. Mais ceux qui connaissent le Rwanda savent à quel point la presse occidentale est approximative sur le Rwanda en particulier et sur l'Afrique en général. Citations : " Sources biaisées : Aussi l’annonce des « Forbidden Stories » a-t-elle suscité ...

La vérité sur la mort des gendarmes Didot et Maïer et l'épouse de Didot au Rwanda en avril 1994 ?

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L'association Survie  et les familles des gendarmes français assassinés à Kigali peu après l'attentat du 6 avril 1994 portent plainte contre X. "Ce lundi 8 avril 2024, Maîtres Hector BERNARDINI et Jean SIMON ont déposé une plainte pénale contre X avec constitution de partie civile auprès du Doyen des juges d’instruction près le Tribunal Judiciaire de Paris, pour des faits de crime de guerre, homicide volontaire et usage de faux en écriture publique. Cette plainte, portée par des ayants-droits des victimes et par l’association Survie, vise à établir les responsabilités concernant la mort de deux gendarmes français et de l’épouse de l’un d’eux, à Kigali dans les premières heures du génocide des Tutsis.[...]" [1] Cette plainte, qui semble avoir été déposée à une date anniversaire limite au plan judiciaire, est de la plus haute importance. Elle cherche à faire émerger la vérité sur un scandale concernant la mort de ces trois Français et Française, un Rwa...