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Affichage des articles associés au libellé Survie

Vidéo sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsis au Rwanda

A la suite du non lieu dans l'affaire de Bisesero, Survie publie une vidéo, avec un interview d'Eric Nzabihimana, premier Tutsi de Bisesero rencontré par les Français le 27 juin 1994.   Vidéo (durée 8 minutes) sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsis au Rwanda  

A propos de l'article de Survie sur l'acquittement de Natacha Polony

A la suite des propos de Natacha Polony le 18 mars 2018 sur France Inter, Raphaël Doridant a publié sur le site de de l'association Survie un excellent article qui resitue très bien l'affaire, mais dont le titre est particulièrement équivoque. Relaxe attendue pour Natacha Polony - Survie - 7 juillet 2022 1 Le titre est malheureux, mais le contenu de l'article est excellent. Ce titre est malheureux car il invite à considérer comme "normale" cette relaxe. Le contenu est excellent car il situe bien les propos jugés et fait réfléchir pertinemment. Il faut ici rappeler la façon dont les Rwandais comprennent parfois le sens des phrases. Quand un Rwandais dit "Umugore wanye muto", on m'a expliqué qu'il dit "ma jeune épouse" mais qu'il faut comprendre que c'est la plus jeune et que cela dit aussi qu'il y en a une autre, plus vieille. Forcément en exprimant cette comparaison biaisée, "

Tribune d'Ibuka, du CPCR et de Survie

Trois associations publient ce communiqué : Ibuka (associations de rescapés du génocide des Tutsi) , Survie et le CPCR (Collectif des Parties civiles pour le Rwanda) Vingt-huit ans après le génocide des Tutsis commémoré ce jeudi 7 avril, trois associations alertent sur le silence persistant autour du soutien des institutions françaises aux Hutus, des zones d’ombres que ni la justice ni le rapport Duclert n’ont encore dissipées. publié le 7 avril 2022 ( trouvé dans Libération , d'où les renvois à des articles de Libé) «Que faut-il attendre de plus ?» demandions-nous il y a quatre ans au président de la République, en rappelant que la gravité des éléments déjà connus du rôle de la France au Rwanda devait amener à «une ouverture complète et non filtrée de toutes les archives». L’année suivante, un quart de siècle après leur extermination méthodique et planifiée, Emmanuel Macron a reconnu officiellement le génocide des Tutsis du Rwanda, f

Rwanda : les circonspections françaises oublieuses et inconséquentes

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L'association Survie vient de publier un communiqué[1] qui a le mérite de faire le point sur l'état des choses, mais qui n'évoque pas exhaustivement toutes les sortes d'implications françaises au Rwanda à partir de 1990. Elle ne va pas toujours plus loin que les journalistes français sur ce point. Article légèrement remanié le 08/09/2021 et complété dans ses notes et illustrations Par exemple la question du fichier central / CRCD [2] , c'est à dire "fichier central" pour les Rwandais et "Centre de recherches criminelles et de documentation " pour les Français qui se targuent d'avoir rebaptisé un organisme de la gendarmerie rwandaise qui fichait, arrêtait et torturait les Tutsi et auxquels ils ont apporté l'efficacité de l'informatique fin 1992. En faisant virer le responsable de la gendarmerie rwandaise, le Colonel Rwagafilita, qui demanda ouvertement à la France des armes pour "liquider" les Tutsi, selon le géné

Sharon Courtoux combattait Pierre Péan

Sharon Courtoux "attendit" que Pierre Péan meurt le 25 juillet 2019 pour s'en aller à son tour le lendemain. Sharon Courtoux, en tant que secrétaire générale puis déléguée du président de l'association Survie, fut la cheville ouvrière des combats de l'association personnalisée par Jean Carbonare et François-Xavier Verschave, puis Odile Tobner. Elle était l'âme de Survie depuis sa création en 1984 -1985 1 . Particulièrement instruite et motivée sur la question de l'implication de la France dans le génocide des Tutsi, elle entretenait des relations aux quatre coins du monde et de l'Afrique pour authentifier et soutenir le combat de Survie contre la Françafrique . Son travail fut déterminant pour concrétiser la création de la Commission d'enquête citoyenne sur l'implication de la France dans le génocide des Tutsi 1 . Je fus témoin ensuite de la façon dont elle "reçut" le livre de Pierre Péan Noi

Rwanda : retour à Paris "d'une caisse d’armes destinée aux génocidaires"

 Le Parti socialiste tient son congrès le jour de la 24 ème commémoration du génocide des Tutsi. François Mitterrand, fut responsable de la complicité française dans ce génocide. L'action de leur ancien patron fut particulièrement criminelle pour les Tutsi. Il appartient à l'actuel Président d'identifier cette grave erreur française. Publié le 5 avril 2018 - Survie Emmanuel Macron, Complicité de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda "Alors que les rescapés du génocide des Tutsi du Rwanda s’apprêtent à commémorer ce samedi le 24ème anniversaire du début des massacres, des militants de Survie ont interpellé ce jeudi 5 avril le président et le gouvernement français en mettant en scène le retour d’une fausse caisse d’armes et de munitions expédiées par Paris pendant le génocide. L’association demande au président que ses premières annonces à ce sujet soient à la hauteur des enjeux : il faut désormais une reconnaissance