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Non-violence : Jean-Marie Muller, un combat parallèle

Jean-Marie fut le le plus connu des "Non-violents" français. "Le Pape de la Non-violence", comme le présentèrent parfois ses amis, ce qu'il n’aimait pas, nous a quitté le 18 décembre 2021. Membre de la commission d'enquête citoyenne sur l'implication de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda 1 , j'avais contacté Jean-Marie en 2004 pour qu'il nous rejoigne. Il resta distant vis-à-vis de notre combat. Il considérait qu'il n'en maîtrisait pas la connaissance. Mais il avait accepté de parrainer symboliquement notre commission d'enquête citoyenne en 2004, sans doute par amitié 2 . Pourtant, il n'a jamais exprimé la moindre opinion sur notre travail qui a été largement confirmé par la commission d'historiens présidée par Vincent Duclert 3 ... 17 ans plus tard ! Par contre nos conclusions restent différentes de celles de la commission Duclert. Pour nous des responsables français do

France-Rwanda, après le rapport Duclert, quel horizon ?

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Le Monde de ce jour, titre sur son site internet, "Pour le général Jean Varret, le rapport Duclert sur le Rwanda permet de « sortir de vingt-six ans de débats stériles »". Le général Jean Varret fait partie de ces militaires qui ont sauvé l'honneur de la France dans cette criminalité de l'Etat français au Rwanda. Il importe de préciser les raisons de ce qu'il appelle un "débat stérile". Ceux qui ont alimenté ce débat par du négationnisme sont la cause de cette stérilité. Globalement, les institutions françaises refusaient de croire les "anti-France" désignés par Pierre Péan et son ombre Charles Onana, puis sa fille idéologique Judi Rever et leurs commanditaires et associés : quelques politiques, hauts fonctionnaires et officiers arrogants. La véritable histoire des génocides rwandais © Bernard Debré Ces commanditaires et associés ne sont autres q

Difficile d'avoir été militaire au Rwanda

Guillaume Ancel souhaite que l'armée soit écartée de toute responsabilité dans l'affaire du Rwanda. Il est trop gentil avec ses "compagnons d'armes". Je lui pardonne cette solidarité. Mais c'est oublier ces officiers  très politiques qui entouraient François Mitterrand ou accomplissaient sa politique sur le terrain. Ou alors les officiers ne font pas partie de l'armée ! Guillaume Ancel n'est pas le seul militaire "travaillé" par le Rwanda des années 1990. Le sous-officier que j'ai écouté dans un parc Strasbourgeois, au bord  des larmes pendant une heure, qui avait trente soldats sous ses ordres au Rwanda, est sans doute pour rien dans cette politique "politico-militaire". Son oncle, très anti-françafricain et que je connais bien, m'a expliqué que dès qu'il parle du Rwanda il pleure. Mais quand même, cette armée a une encombrante capacité à relayer sans broncher des ordres crim