Articles

Affichage des articles associés au libellé HV

D’embargos en embargos, l’Elysée a violé les accords de paix au Rwanda de 1990 à 1994

Image
Il est courant de lire que les livraisons d’armes faites par la France pendant le génocide des Tutsi ne respectaient pas l’embargo inclus dans la résolution des Nations Unies du 17 mai 1994. C’est exact, mais ce n’était que le troisième embargo que la France violait ainsi au Rwanda.   Le cessez-le-feu du 29 mars 1991 (Accord de N’Sele) et le premier accord d'Arusha, du 12 juillet 1992, instaurèrent à deux reprises un embargo sur les armes et munitions Le 12 juillet 1992 fut signé le premier accord d’Arusha entre le gouvernement rwandais présidé par Habyarimana et le Front Patriotique Rwandais (FPR)[1]. C’était un accord de cessez-le-feu, doublé d’une feuille de route pour les accords suivants. Quatre autres accords suivirent. Le chef d’état-major particulier du président de la république française qualifie d’ailleurs cet accord du 12 juillet 1992 de «  plan de paix  », dans une note à François Mitterrand le 23 juillet 1992[2]. Cet accord contenait dans son article 2 un emb

Une condamnation pour faire taire un officier

Le lieutenant-colonel Guillaume Ancel a été condamné, aujourd'hui 16 mai 2022, pour diffamation envers Hubert Védrine. Je suis en colère.   "L'ancien officier français Guillaume Ancel a été condamné lundi 16 mai pour diffamation pour une série de publications mettant en cause l'ancien secrétaire général de l'Élysée Hubert Védrine et son rôle dans la politique de la France lors du génocide des Tutsis du Rwanda en 1994. Guillaume Ancel a été condamné à 2000 euros d'amende avec sursis pour diffamation publique envers un fonctionnaire public dans une quinzaine de tweets et plusieurs articles de son blog, publiés entre mars et juillet 2021. Il a été relaxé en revanche des faits d'injure publique. La 17e chambre du tribunal de Paris, spécialisée dans les délits de presse, a jugé que le prévenu avait «dépassé les limites admissibles de la liberté d'expression» et ne pouvait bénéficier de «l'excuse exonératoire d

Soutien aux génocidaires rwandais, H.Védrine a aussi ses "détails" de l'histoire

Image
Hubert Védrine refuse l'évidence des faits. On appelle cela le déni. Il confond ce que prétendent avoir fait les stratèges français et les actions qui en ont concrètement découlé sur le terrain. Il qualifie de "détail", et ce n'est pas la première fois, ce qu'il ne veut pas admettre. Ci-dessous un article témoignage de Guillaume Ancel paru sur son blog en 2019, puis une vidéo interview d'HV.   Rappelons que de la gauche à la droite tout le monde reconnait peu ou prou les conclusions du rapport Duclert, mais personne n'en tire l'exigence que s'il y a des responsabilités " lourdes et accablantes ", il est impératif  que les responsables impliqués soient mis en examen. Il s'agit de complicité de génocide, c'est donc imprescriptible. Pendant ce temps la campagne présidentielle sombre dans la surenchère sécuritaire et dénonce l'impunité contre les immigrés fautifs qui ne sont même pas suspectés d'être complices de