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Rwanda, Bisesero, un « désastre français » sans l’ombre d’un responsable ?

Sous ce titre, dans un article sur son blog, Guillaume Ancel, ancien de Turquoise, conteste le bien fondé du non-lieu de la récente décision du justice dans l'affaire de Bisesero.   Rwanda, Bisesero, un « désastre français » sans l’ombre d’un responsable ? – Guillaume Ancel – Ne pas subir  

Rwanda : Védrine contre Védrine

Guillaume Ancel vient de publier cet article sur son blog attaché au journal Le Monde. Je le relaye ici. "Le tribunal de Paris m’a condamné pour diffamation à la demande d’Hubert Védrine sur l’affaire du Rwanda en mai 2022. J’ai décidé de ne pas faire appel de cette décision. Il m’est en effet reproché d’avoir fait porter des responsabilités pénalement répréhensibles, comme celles de complicité de crime de génocide, à l’ancien secrétaire général de l’Élysée alors qu’il n’a jamais été condamné pour de tels faits. Je me conformerai donc à cette décision de droit. Le tribunal a aussi jugé que j’étais « légitime de prendre part au débat portant sur le rôle de la France dans les tragiques événements survenus au Rwanda » (i.e. le génocide contre les Tutsi) et « d’évoquer la personne d’Hubert VÉDRINE au regard du rôle de secrétaire général occupé par celui-ci à l’époque ». [extrait de la décision du tribunal de Paris, page 19] « La parole de Guillaume Ancel est, en particulie

Une condamnation pour faire taire un officier

Le lieutenant-colonel Guillaume Ancel a été condamné, aujourd'hui 16 mai 2022, pour diffamation envers Hubert Védrine. Je suis en colère.   "L'ancien officier français Guillaume Ancel a été condamné lundi 16 mai pour diffamation pour une série de publications mettant en cause l'ancien secrétaire général de l'Élysée Hubert Védrine et son rôle dans la politique de la France lors du génocide des Tutsis du Rwanda en 1994. Guillaume Ancel a été condamné à 2000 euros d'amende avec sursis pour diffamation publique envers un fonctionnaire public dans une quinzaine de tweets et plusieurs articles de son blog, publiés entre mars et juillet 2021. Il a été relaxé en revanche des faits d'injure publique. La 17e chambre du tribunal de Paris, spécialisée dans les délits de presse, a jugé que le prévenu avait «dépassé les limites admissibles de la liberté d'expression» et ne pouvait bénéficier de «l'excuse exonératoire d

Un grand moment de la République

Hubert Védrine, ancien secrétaire général de l’Élysée poursuit en diffamation Guillaume Ancel, ancien officier engagé au Rwanda, pour une vingtaine d'articles et tweets où le militaire apostrophe le politique. En arrière-plan, la loi du silence de l'armée qu'un citoyen engagé ne peut pas accepter et une loi de la presse bâillon, protectrice des dérives de la République. J'ai assisté à l'audience de première instance du procès, le 18 février 2022 au TGI de Paris 1 . Quelques dizaines de personnes entouraient les deux adversaires dans la salle d'audience de ce nouveau palais de justice. Je vous propose une déambulation sur cette audience, fidèle à ce que j'ai entendu et observé et aux résonances qu'elles m'ont inspirées. Ces deux hommes furent à un moment donné aux deux bouts de la chaîne de commandement français pendant une des interventions françaises au Rwanda, à la fin du génocide des Tutsi. Pourtant tout les oppose dans leur vision du

Soutien aux génocidaires rwandais, H.Védrine a aussi ses "détails" de l'histoire

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Hubert Védrine refuse l'évidence des faits. On appelle cela le déni. Il confond ce que prétendent avoir fait les stratèges français et les actions qui en ont concrètement découlé sur le terrain. Il qualifie de "détail", et ce n'est pas la première fois, ce qu'il ne veut pas admettre. Ci-dessous un article témoignage de Guillaume Ancel paru sur son blog en 2019, puis une vidéo interview d'HV.   Rappelons que de la gauche à la droite tout le monde reconnait peu ou prou les conclusions du rapport Duclert, mais personne n'en tire l'exigence que s'il y a des responsabilités " lourdes et accablantes ", il est impératif  que les responsables impliqués soient mis en examen. Il s'agit de complicité de génocide, c'est donc imprescriptible. Pendant ce temps la campagne présidentielle sombre dans la surenchère sécuritaire et dénonce l'impunité contre les immigrés fautifs qui ne sont même pas suspectés d'être complices de