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La parole tue

L'institut François Mitterrand attaque Emmanuel Macron sur l’ambiguïté de son dédit lors de son discours en vidéo à Kigali.   Rappelons que les médias avaient entendu et lu que le Président de la République allait dire  « que la France, qui aurait pu arrêter le génocide avec ses alliés occidentaux et africains, n’en a pas eu la volonté ». Cette parole n'a pas été prononcée le jour J. Elle fut tue. Clairement les éléphants socialistes de l'institut François Mitterrand attaquent Emmanuel Macron sur l’ambiguïté laissée par cet incident. [1]   Leur arrogance n'est un secret pour personne à commencer par celle de l’ancien secrétaire général de l’Élysée qui creuse ses tranchées depuis 30 ans avec sa "trompe énormément". Ils veulent maintenir la révision de l'histoire, initiée par François Mitterrand lui-même dans son discours à Biarritz le 8 novembre 1994, lorsqu'il a introduit l'idée négationniste d'un "double génocide." Ce concept sous

La vérité sur la mort des gendarmes Didot et Maïer et l'épouse de Didot au Rwanda en avril 1994 ?

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L'association Survie  et les familles des gendarmes français assassinés à Kigali peu après l'attentat du 6 avril 1994 portent plainte contre X. "Ce lundi 8 avril 2024, Maîtres Hector BERNARDINI et Jean SIMON ont déposé une plainte pénale contre X avec constitution de partie civile auprès du Doyen des juges d’instruction près le Tribunal Judiciaire de Paris, pour des faits de crime de guerre, homicide volontaire et usage de faux en écriture publique. Cette plainte, portée par des ayants-droits des victimes et par l’association Survie, vise à établir les responsabilités concernant la mort de deux gendarmes français et de l’épouse de l’un d’eux, à Kigali dans les premières heures du génocide des Tutsis.[...]" [1] Cette plainte, qui semble avoir été déposée à une date anniversaire limite au plan judiciaire, est de la plus haute importance. Elle cherche à faire émerger la vérité sur un scandale concernant la mort de ces trois Français et Française, un Rwa

Lutter contre la violence induite par Internet

Utiliser l'immatriculation de tous les smartphones et ordinateurs pour contrôler les accès internet Article publié dans une première version le 6 avril, supprimée le 7 avril vers minuit et remplacé par celui-ci le 8 avril vers une heure du matin. La violence est induite par un terrain psychologique et par les flux externes des diffuseurs de contenus. Le terrain psychologique dépend de l'éducation et de l'histoire de chacun. Mais aujourd'hui, que ce soient les parents ou les profs, nul n'a les moyens d'endiguer le déferlement d'incitations à la violences. Accuser les uns ou les autres est absurde la plupart du temps. La conduite de l'usage de ces contenus passe par les télévisions, les smartphones et ordinateurs.  Les chaines de télévisions sont sommairement contrôlées, mais on pourrait  considérablement améliorer la limitation de la violence à la télé. C'est actuellement beaucoup trop laxiste.  Il doit être possible de contrôler l'âge d'un u

Moscou, attentat au Crocus City Hall

Cet attentat fait cogiter, mais n'oublions pas que les faits connus sont insuffisants. Voici mes cogitations : Que les auteurs de l’attentat se soient enfuis vers l’Ouest en direction de la Biélorussie est le plus rationnel de leur part. C’était la façon la plus rapide d’atteindre une frontière pour sortir de la Russie. Que les dirigeants russes se soient arrangés pour les obliger à changer de direction vers l’Ukraine et les prendre ainsi n’est pas surprenant dans le narratif qu’ils voulaient pouvoir justifier, comme nous le constatons aujourd'hui. Mais ce qui me frappe le plus c’est que ce genre de terroristes islamistes tuent habituellement jusqu’à leur propre mort. Ils ne cherchent pas à sauver leur peau. De plus, dans les premières déclarations de ceux qu'on présente comme les auteurs, ils disent avoir agi pour toucher l’équivalent de 5000 €… ce n’est pas un profil de terroristes islamiques. Pourtant l'état islamique a revendiqué l'attentat de façon certaine sel

BHL sombre dans le déni

Cela fait deux fois que j'écoute BHL sur LCI et je suis horrifié par le déni de ses propos sur Gaza. Je sens  bien que les journalistes sont choqués, mais ne le disent pas ouvertement. Pour lui les crimes terroristes du Hamas autorisent Israël à mener sa campagne de destruction de Gaza, dont on connait les excès monstrueux sur la population. Il ne considère pas qu’Israël pourrait avoir une responsabilité dans la souffrance des Palestiniens. Il accuse même l’Égypte de manquer d'humanité en n'ouvrant pas ses frontières pour éviter à la population de Gaza de subir les bombardements israéliens. C'est unilatéral.  Pour sauver la population, est-ce qu'Israël ouvre le rideau de fer, ce mur de barbelés et de métal électrifié et électronisé qui parque la population de Gaza comme du bétail ? Ce parcage donne au Hamas le moyen de garder en otage toute la population Palestinienne et Israël reproche au Hamas ce bouclier humain que les politiciens israéliens ont eux-même ainsi cr

L'enfer de la peur

 Je ne suis pas un militaire et ne l'ai jamais été, pas même en service national. Je ne comprends rien à l'art militaire. J'ai toujours détesté les combats physiques, je ne me souviens pas m'être battu dans une cours de récréation. D'une certaine manière, je suis un peureux. Comme disait mon frère à propos de notre père en réponse à un copain de classe qui le menaçait d'envoyer son père "casser la gueule" au sien, "Mon père, il se bat avec sa langue". "Se battre avec sa langue", c'est d'ailleurs ce que fait Emmanuel Macron aujourd'hui. C'est ce que font tous les hommes politiques. C'est ce que nous faisons ici. Mais au-delà de la langue, des actes sont en gestation. La peur c'est ce qui pousse Netanyahu à massacrer systématiquement les Palestiniens après l'attaque odieuse du Hamas qui l'a mis dans une situation qu'il ne peut plus gérer autrement que par une guerre alibi. Il jette le bébé avec l

Le tigre de TikTok

Bien avant de connaitre le statut de l'objection de conscience j'étais décidé, par mes convictions personnelles, à ne pas porter d'armes. Je ne savais pas comment faire et je reculais le moment de prendre une décision par le système du sursis. Mon grand-Père qui avait fait Verdun avec conviction était outré par mes orientations et me l'a écrit dans une lettre que je conserve. J'ai découvert ensuite les "groupes non-violents" et à travers eux la possibilité concrète de l'objection de conscience. J'ai été soulagé de découvrir ce statut. J'ai aussi commencé à m'intéresser au combat de Gandhi qui en annonçait d'autres, aux USA, en Afrique du Sud... et d'autres moins connus et tout aussi importants. J'envisageais aussi de faire mon service national dans la coopération en Afrique. Mais j'ai rencontré à Rennes une association, le CRIDEV, dont les animateurs m'expliquèrent et me convainquirent que si j'optais pour cette solu