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Affichage des articles associés au libellé génocide des Tutsi

La vérité sur la mort des gendarmes Didot et Maïer et l'épouse de Didot au Rwanda en avril 1994 ?

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L'association Survie  et les familles des gendarmes français assassinés à Kigali peu après l'attentat du 6 avril 1994 portent plainte contre X. "Ce lundi 8 avril 2024, Maîtres Hector BERNARDINI et Jean SIMON ont déposé une plainte pénale contre X avec constitution de partie civile auprès du Doyen des juges d’instruction près le Tribunal Judiciaire de Paris, pour des faits de crime de guerre, homicide volontaire et usage de faux en écriture publique. Cette plainte, portée par des ayants-droits des victimes et par l’association Survie, vise à établir les responsabilités concernant la mort de deux gendarmes français et de l’épouse de l’un d’eux, à Kigali dans les premières heures du génocide des Tutsis.[...]" [1] Cette plainte, qui semble avoir été déposée à une date anniversaire limite au plan judiciaire, est de la plus haute importance. Elle cherche à faire émerger la vérité sur un scandale concernant la mort de ces trois Français et Française, un Rwa

L’Institut François-Mitterrand dans Le Point ... sur le révisionnisme

L'hebdomadaire Le Point avait publié le 11 janvier 2024 une interview de l’historien Vincent Duclert dans le dossier « Rwanda, genèse et leçons d’un génocide ». Le Point publie en réponse une lettre du président de l’Institut François-Mitterrand ainsi que la réponse de Vincent Duclert. L'article du Point publié le 23 février 2024 : Génocide des Tutsis au Rwanda : Jean Glavany réagit Dans sa réaction, Jean Glavany s'enfonce dans le superficiel, l'imprécision et l'inexactitude pour tenter de défendre la stratégie française au Rwanda. La réponse de Vincent Duclert en fin d'article à sa "réaction" est cinglante. Pour reprendre l'expression de Jean Glavany, "les idiots utiles" [de Kagame] dont nous devinons qu'il nous met dans ce sac, les "idiots utiles" de François Mitterrand tentent de sauver leur idole. Mais pour cela, ils évitent de se confronter à l

La propagande française de 1994 sur le Rwanda continue en 2024 sur France diplomatie

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Malgré le rapport de la commission Duclert de 2021, malgré le rapport de la mission parlementaire française de 1998, malgré la note connue du chef d'état-major particulier de François Mitterrand du 24 juin 1994, affirmant qu'il n'y avait pas d'accord de défense entre la France et le Rwanda, France-Diplomatie continue plus de 30 ans après malgré les faits de titrer une page de son site internet : Accords de défense Rwanda-France. Accords de défense Rwanda-France (lien vers France diplomatie) Capture d'écran de France diplomatie Cette volonté de faire croire à un accord de défense qui aurait obligé la France à intervenir au Rwanda, alors que l'accord de 1975 n'était qu'un accord d’assistance militaire pour la formation de la gendarmerie rwandaise, est un des nombreux thèmes de propagande du négationnisme français.   Le document du Rwanda cité par France Diplomatie montre l'état des choses en octobre 1992, un avenant d'aout 1992 venait de régulari

France : Nous avons besoin d'une justice d'envergure

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Si nous avions une justice d'envergure, les responsabilités françaises dans le génocide des Tutsi auraient été jugées depuis longtemps. Trente ans après, la France, "pays des droits de l'homme", continue de patauger dans des caricatures aussi fantaisistes que médiocres. Un officier de gendarmerie à la retraite, officier de police judiciaire "ancien du Rwanda", écrit dans le club de Mediapart sous le titre "RWANDA : Une affaire de diffamation en bande organisée" : "Un jugement rendu le 6 juillet 2023 après délibéré par la XVII° Chambre du Tribunal Correctionnel de Paris déboutant Hubert VEDRINE de sa plainte contre Annie FAURE a provoqué dans les réseaux sociaux et dans une certaine presse quelques cris de victoire dont l’aspect embarrassé n’échappait pas à l’observateur avisé. Ainsi, un très long article paru dans AFRIKARABIA , reprenait un compte rendu d’audience particulièrement copieux et parfois mensonger, contrastait étrangement

Impunité, la condamnation de Nicolas Sarkozy est le premier gros arbre de la forêt

Comme le montre l'article de Fabrice Arfi, en tenant compte que l'affaire "Paul Bismuth" n'est pas définitivement jugée, le problème de la corruption des autorités françaises est un phénomène récurent. Cette évocation déclenche des salves outrancières des potentiels complices sous-entendant une conspiration contre les "tous pourris" pour disqualifier les critiques les plus mesurées. Pour moi le paroxysme de cette impunité auto-justifiée se trouve dans la position de la classe dirigeante française (magistrats compris) sur la complicité des autorités françaises dans le génocide des Tutsi. Le rapport Duclert conclut à des "responsabilités lourdes et accablantes", de "la France", mais il faut bien comprendre ainsi des "autorités françaises", dans le génocide des Tutsi. Combien de mises en examen de responsables français ? Pourquoi les magistrats se portent pâles dans ces affaires, en part

Un abbé rwandais résidant en France destitué par le Pape "in pœnam"

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La justice française l'avait acquitté. L’Église catholique française avait protégé mordicus Wanceslas Munyeshyaka, soupçonné de participation au génocide. Un communiqué de l'évêque d’Évreux fait état d'une décision pontificale irrévocable en des termes particulièrement sévères à son encontre. L’Église catholique française avait protégé mordicus Wanceslas Munyeshyaka, soupçonné de participation au génocide. La justice française l'avait acquitté. Un communiqué de l'évêque d’Évreux fait état d'une décision pontificale irrévocable en des termes particulièrement sévères à son encontre. " in poenam " est particulièrement lourd : poena  féminin     Prix du sang, rançon destinée à racheter un meurtre.     (Par extension) Compensation, réparation, vengeance.     Peine, punition, châtiment.         poenas pendere (dependere, luere, solvere)             expier.     Peine, tourment, souffrance. ( Wiktionnaire ) Il serait devenu papa, cachant cette réalité pen

D’embargos en embargos, l’Elysée a violé les accords de paix au Rwanda de 1990 à 1994

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Il est courant de lire que les livraisons d’armes faites par la France pendant le génocide des Tutsi ne respectaient pas l’embargo inclus dans la résolution des Nations Unies du 17 mai 1994. C’est exact, mais ce n’était que le troisième embargo que la France violait ainsi au Rwanda.   Le cessez-le-feu du 29 mars 1991 (Accord de N’Sele) et le premier accord d'Arusha, du 12 juillet 1992, instaurèrent à deux reprises un embargo sur les armes et munitions Le 12 juillet 1992 fut signé le premier accord d’Arusha entre le gouvernement rwandais présidé par Habyarimana et le Front Patriotique Rwandais (FPR)[1]. C’était un accord de cessez-le-feu, doublé d’une feuille de route pour les accords suivants. Quatre autres accords suivirent. Le chef d’état-major particulier du président de la république française qualifie d’ailleurs cet accord du 12 juillet 1992 de «  plan de paix  », dans une note à François Mitterrand le 23 juillet 1992[2]. Cet accord contenait dans son article 2 un emb