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France : Nous avons besoin d'une justice d'envergure

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Si nous avions une justice d'envergure, les responsabilités françaises dans le génocide des Tutsi auraient été jugées depuis longtemps. Trente ans après, la France, "pays des droits de l'homme", continue de patauger dans des caricatures aussi fantaisistes que médiocres. Un officier de gendarmerie à la retraite, officier de police judiciaire "ancien du Rwanda", écrit dans le club de Mediapart sous le titre "RWANDA : Une affaire de diffamation en bande organisée" : "Un jugement rendu le 6 juillet 2023 après délibéré par la XVII° Chambre du Tribunal Correctionnel de Paris déboutant Hubert VEDRINE de sa plainte contre Annie FAURE a provoqué dans les réseaux sociaux et dans une certaine presse quelques cris de victoire dont l’aspect embarrassé n’échappait pas à l’observateur avisé. Ainsi, un très long article paru dans AFRIKARABIA , reprenait un compte rendu d’audience particulièrement copieux et parfois mensonger, contrastait étrangement

D’embargos en embargos, l’Elysée a violé les accords de paix au Rwanda de 1990 à 1994

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Il est courant de lire que les livraisons d’armes faites par la France pendant le génocide des Tutsi ne respectaient pas l’embargo inclus dans la résolution des Nations Unies du 17 mai 1994. C’est exact, mais ce n’était que le troisième embargo que la France violait ainsi au Rwanda.   Le cessez-le-feu du 29 mars 1991 (Accord de N’Sele) et le premier accord d'Arusha, du 12 juillet 1992, instaurèrent à deux reprises un embargo sur les armes et munitions Le 12 juillet 1992 fut signé le premier accord d’Arusha entre le gouvernement rwandais présidé par Habyarimana et le Front Patriotique Rwandais (FPR)[1]. C’était un accord de cessez-le-feu, doublé d’une feuille de route pour les accords suivants. Quatre autres accords suivirent. Le chef d’état-major particulier du président de la république française qualifie d’ailleurs cet accord du 12 juillet 1992 de «  plan de paix  », dans une note à François Mitterrand le 23 juillet 1992[2]. Cet accord contenait dans son article 2 un emb

Rwanda, livraisons d'armes, Guillaume Ancel gagne une bataille

Le représentant d’une société de livraison d’armes, SPAIROPS, a intenté un procès contre l'ancien officier Guillaume Ancel pour avoir rappelé son rôle au Rwanda, pendant le génocide contre les Tutsi…   Je transmets ici un lien vers l'article de Guillaume Ancel sur son blog Ne pas Subir, qui évoque le procès et la décision de justice 1 .  Son poursuivant a été débouté par le tribunal de Paris. C'est une bataille gagnée contre un des acteurs des livraisons d'armes françaises aux génocidaires pendant le génocide des Tutsi. Cet acteur n'est cependant qu'un tout petit maillon de la chaîne hiérarchique ordonnée depuis l’Élysée et l'état-major des armées. A l’époque, il était presque un gamin d'un peu plus de 20 ans, sans doute très fier du rôle que son Papa lui faisait jouer dans une opération militaire et la nouvelle société Spairops qu'il avait créée en soutien à l'opération Turquoise à la demande de l'état-major, selon les dires du fi

Rwanda : retour à Paris "d'une caisse d’armes destinée aux génocidaires"

 Le Parti socialiste tient son congrès le jour de la 24 ème commémoration du génocide des Tutsi. François Mitterrand, fut responsable de la complicité française dans ce génocide. L'action de leur ancien patron fut particulièrement criminelle pour les Tutsi. Il appartient à l'actuel Président d'identifier cette grave erreur française. Publié le 5 avril 2018 - Survie Emmanuel Macron, Complicité de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda "Alors que les rescapés du génocide des Tutsi du Rwanda s’apprêtent à commémorer ce samedi le 24ème anniversaire du début des massacres, des militants de Survie ont interpellé ce jeudi 5 avril le président et le gouvernement français en mettant en scène le retour d’une fausse caisse d’armes et de munitions expédiées par Paris pendant le génocide. L’association demande au président que ses premières annonces à ce sujet soient à la hauteur des enjeux : il faut désormais une reconnaissance