Articles

Affichage des articles du octobre, 2018

Les apprentis vidéastes contrariés

Les intarissables commentaires sur la dernière interview d'Emmanuel Macron abusent de la méconnaissance technique du maniement des objectifs photographiques ou de vidéo. Rappelons l'objet du scandaleux délit médiatique : Interview d'Emmanuel Macron du 16 octobre 2018 Emmanuel Macron apparait dans une lumière ambiante beaucoup moins bling bling que d'habitude, tout simplement naturelle en fin de journée.  Ça fait prise de vue amateur, mais c’est tout à fait regardable. Cette vidéo casse les codes de la communication française. Là où cela devient marrant "c'est que c'est la faute au président". Les caméramans de TF1 ne savent donc pas que quand la lumière baisse, on peut régler le diaphragme d'un objectif de caméra, voire modifier une échelle de sensibilité ISO, ni régler une balance des blancs en moins d'une minute pour que le visage du président apparaissent moins rouge. Ils n'ont pas regardé leur

Génocide au Rwanda, Dr Denis Mukwege : un gynécologue congolais prix Nobel de la Paix

 Ce médecin congolais, qui fait honneur à sa profession, doit d'une certaine manière sa récompense justifiée à sa lutte contre les conséquences au Kivu du génocide des Tutsi et de l'idéologie qui l'a sous-tendu. Voilà un sujet qui devrait intéresser Marlène Schiappa si son combat est sincère. L'idéologie génocidaire du Hutu power a mis en œuvre le viol comme arme du génocide. La ministre de la famille du gouvernement rwandais pendant le génocide fut condamnée pour cela par le Tribunal pénal international pour le Rwanda. Ce Tribunal a aussi fait reconnaître juridiquement le viol comme une arme du génocide. Cette idéologie n'a pas été combattue par la France, mais au contraire renforcée par son action à partir de 1990 au Rwanda. Je ne dis pas que les autorités françaises souhaitaient développer le viol comme arme de guerre, mais qu'ils ont négligé l’intention de génocide du Hutu Power qu'ils soutenaient, aveuglés (