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Affichage des articles du 2017

Silence assourdissant des médias français

 Le plus jeune des avocats du Watergate chargé d'attaquer des responsables français en justice - 48 heures après la publication de l'information, silence assourdissant des médias français (sauf Jeune Afrique) "La France a un problème dans son rapport à la vérité" disait (approximativement) Emmanuel Macron pendant sa campagne électorale. Cela se confirme... Comment arrive-t-on à museler ainsi la quasi totalité des rédacteurs en chef d'un pays ? Qui va briser ce mur de verre ? Le lendemain, ce silence pouvait signifier deux choses : une volonté d'étouffement parfaitement suivie par les rédacteurs en chef, y compris de journaux comme Médiapart ou l'Humanité, ou alors une dimension nouvelle que les médias voulaient peser avec précaution avant d'écrire... et peut-être les deux "en même temps" ! Mais au bout de 48 heures il est clair que les rédacteurs en chef français sont muselés par une contrainte.

Un cabinet d'avocats enquête sur la complicité française dans le génocide des Tutsi

 Selon Jeune Afrique : « Le cabinet d’avocat américain Cunningham Levy Muse, engagé par le gouvernement rwandais, publie un rapport préliminaire sur le « rôle des officiels français dans le génocide contre les Tutsis ».   Une étape importante vient d'être franchie dans la prise en compte des responsabilités des autorités françaises de 1990-1995 dans sa complicité dans le génocide des Tutsi. Le cabinet américain Cunningham Levy Muse, qui a traité de nombreuses affaires sensibles aux USA, publie un rapport préliminaire accablant pour les responsables français. Voir l'ensemble des information connues à cette heure et le rapport :  sur le site de la commission d'enquête citoyenne Si les médias anglophones (BBC, Financial Times, Fox news, CNN, etc.)  ont commencé à donner un large écho à cette affaire, à part Jeune Afrique, aucun média français n'a encore réagit. On verra si Médiapart est plus indépendant que les autres sur ce su

Monsieur Macron, l'Etat français doit cesser de faire obstacle à sa propre justice

 Emmanuel Macron rappelle à Paul Kagame que la justice française serait indépendante. Ce n'est pas ce qu'avait démontré le juge Bruguière avec une instruction politique contre le Rwanda sans aucun fondement factuels, ce que l'enquête de son successeur Marc Trévidic a mis en lumière. Le juge Trévidic a dû quitter son poste, normalement semble-t-il, et il a été remplacé par un juge qui semble avoir moins de force de caractère pour échapper aux pressions des responsables politiques et militaires de l'époque.... mais attendons, il vient de prendre son poste, on verra la suite. Le plus gros problème de la justice française dans cette affaire de l'attentat du 6 avril 1994 au Rwanda, "déclencheur du génocide", ou plus exactement signal de lancement du génocide, est que l’État français fait selon toute vraisemblance obstruction à sa  propre justice en ne communiquant pas les pièces à conviction rapportées en France, ég

L'Eglise catholique du Rwanda demande pardon pour le génocide des Tutsi

«L’Eglise Catholique du Rwanda demande encore pardon pour ses prêtres impliqués dans le Génocide des Tutsi» selon les paroles de Mgr Rukamba, Président de la conférence épiscopale du Rwanda. Le Pape François fit un premier pas lorsqu'il reçu le Président Kagame au début de 2017. On attendait un geste de l'église du Rwanda. C'est très important dans la lutte contre le négationnisme. L'un des crampons du négationnisme du génocide des Tutsi était le silence de l'Eglise catholique sur son implication dans le génocide. Le Pape François avait ouvert la voie... mais l'église du Rwanda semblait réticente. Aujourd'hui 7 octobre 2017, un pas décisif a été franchi. Le président de la conférence épiscopale, Mgr Rukamba, a prononcé des paroles complètes : "L’Eglise Catholique du Rwanda demande pardon pour ses prêtres qui ont commis le génocide contre les Tutsi en 1994, et cette demande s’inscrit dans l’entretien du Prés

Rwanda : le génocide des Tutsi a déclenché la guerre civile en 1994

 Depuis août 1993 les accords d'Arusha sont signés. La mission des Nations unies se met en place à partir d'octobre 1993, les troupes françaises de l'opération Noroît quittent le Rwanda en décembre 1993(sauf des coopérants militaires), le FPR installe un bataillon de 600 soldats à Kigali sous le contrôle de la mission de l'ONU. Le conflit est arrêté. La transition prévue est en court.   Jacques Morel vient de publier un article qui fait une mise au point nécessaire sur les faits qui se déroulent à partir de l'attentat du 6 avril 1994. Il rassemble les faits connus, rien de nouveau à ce sujet, mais en montrant que c'est bien le déclenchement du génocide qui a provoqué le réveil de la guerre civile qu'on croyait terminée après les accords d'Arusha. Cette mise au point est bienvenue car ces quelques jours qui suivent l'attentat sont l'objet de désinformations notamment venant des autorités françaises de

Des professionnels contre l'« éducation sexuelle » et les « droits sexuels »

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Devoir d'alerte découvert le 27 septembre 2017 Il ne s'agit pas d'une position réactionnaire mais d'un vrai problème soulevé par des professeurs de médecine. L'enfer est pavé de bonnes intentions. En voulant donner une "bonne éducation sexuelle" on introduit au sein de l'éducation nationale des attitudes de viols collectifs des jeunes consciences. La sexualité est d'abord une dimension intime de l'être et non pas un fonctionnement formaté d'un troupeau de jeunes européens, qui rappelle des rites initiatiques imposés dans certaines tribus animistes. Dans un autre domaine ... Hier lors d'une réunion de parents d'élèves, ce problème n'a pas été abordé. Je ne l'ai moi même pas fait car j'ai découvert ces infos ce matin. Mais lorsque le professeur d'histoire et géographie parla de l'éducation civique, j'ai