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Affichage des articles du avril, 2019

France-Rwanda, de médiocres premiers de cordée

Grave dérive idéologique, entraînant des fake news sur l'histoire du Rwanda et le génocide des Tutsi, signée du maire de Maisons-Lafitte (cité de la banlieue parisienne), Jacques Myard. Grave dérive idéologique, entraînant des fake news sur l'histoire du Rwanda et le génocide des Tutsi , signée du maire de Maisons-Lafitte (cité de la banlieue parisienne), Jacques Myard. Il signe un article titré " A l'origine du génocide, Paul KAGAMÉ, président du Rwanda depuis 25 ans " publié par l'ASAF, ,association de soutien à l'armée française. Il écrit entre autres bêtises : "l es Hutus et Tutsis se sont massacrés réciproquement ", alors qu'il a bien été reconnu le génocide des Tutsi et pas celui des Hutu. Cet "élu", dont les citoyens de sa commune seraient bien inspirés de se débarrasser à la prochaine élection, est pourtant ancien membre de la mission d'information parlementaire sur le Rwanda, dont l

Qui a véritablement le pouvoir en France ?

  Le 7 avril 2019 est passé. Comme ses prédécesseurs, le Président de la République a cédé devant les pressions internes de l’État. Il n'a rien fait d'autre que de rappeler que l'ONU a fixé au 7 avril la date de la commémoration du génocide des Tutsi, envoyé un représentant à Kigali, un autre à Paris et relancé une énième fois un projet de commission devant l'association de rescapés Ibuka reçue à l'Elysée deux jours avant. Cela ne préjuge pas du travail de la commission qu'il a cette fois effectivement nommée, et dont on verra le résultat. Mais rappelons que déjà en juillet 2004 cette commission fut envisagée par Michel Barnier . Début août 2004 l e Rwanda décida la commission Mucyo qui s'est concrétisée par son rapport publié en 2008.   Le Président de la République a ainsi réussi à retarder encore la vérité Française. On ne voit pas pourquoi Emmanuel Macron protégerait encore le pouvoir mitterrandien et sa cohab

France au Rwanda : le négationnisme français

 l manque le dernier pas et on recule au dernier moment... Je constate que le négationnisme français de la complicité des autorités de la France dans le génocide des Tutsi est toujours extrêmement virulent. Ce négationnisme a déjà opéré à l'époque dans le déni de l'intention de génocide des alliés de la France. Il opère aujourd'hui dans le déni des faits. Il agit au sein de toutes les institutions françaises : l'armée, la justice, la diplomatie, le parlement, l'université, l'éducation nationale, etc. Face à ce déni les voix qui s'y opposent sont encore trop faibles, mais elles progressent au sein de ces institutions ( le débat à Science po de la semaine dernière le montre ). Elles semblent même être en état de faire basculer les choses, mais il manque encore quelques gestes qui balisent les faits. Les projets de mise à l'écart d'une commission française des premiers historiens français qui se sont penchés su