Lutter contre la violence induite par Internet

Utiliser l'immatriculation de tous les smartphones et ordinateurs pour contrôler les accès internet

Article publié dans une première version le 6 avril, supprimée le 7 avril vers minuit et remplacé par celui-ci le 8 avril vers une heure du matin.

La violence est induite par un terrain psychologique et par les flux externes des diffuseurs de contenus. Le terrain psychologique dépend de l'éducation et de l'histoire de chacun. Mais aujourd'hui, que ce soient les parents ou les profs, nul n'a les moyens d'endiguer le déferlement d'incitations à la violences. Accuser les uns ou les autres est absurde la plupart du temps.

La conduite de l'usage de ces contenus passe par les télévisions, les smartphones et ordinateurs. 

Les chaines de télévisions sont sommairement contrôlées, mais on pourrait  considérablement améliorer la limitation de la violence à la télé. C'est actuellement beaucoup trop laxiste. 

Il doit être possible de contrôler l'âge d'un utilisateur à partir de son "appareil de confiance"

On sait immatriculer les voitures et gérer les immatriculations (changements de propriétaires, identification de l'assurance, etc.). Les appareils informatiques ont des identifiants matériels. On doit envisager d'utiliser cette "immatriculation" de tous les smartphones et ordinateurs avec la même rigueur. J'imagine que la notion "d'appareil de confiance" utilisée par la sécurité de certains sites internet a recours à cette "immatriculation". Il faudra imaginer les solutions pour un appareil utilisé par plusieurs personnes.

Tous les usages de ces appareils devraient être subordonnés à une inscription strictement identifiable auprès d'un opérateur internet. C'est déjà partiellement le cas au niveau d'un point internet domestique, mais sans contrôle de l'âge varié des utilisateurs.  Ce contrôle de l'âge des utilisateurs devra être clairement rigoureux. A partir de là il serait possible de bloquer, depuis les opérateurs, l'usage internet des mineurs  dans certaines plages, et notamment les plages horaires que chaque parent aura donné aux opérateurs. Cette déclaration devrait se faire par un formulaire simple, papier et/ou numérique où l'on donnerait les plages autorisées de façon naturelle, par exemple de 17 h à 21 heures. Ce serait plus simple et plus universel que les pages internet de contrôle parental réservées aux athlètes de la manipulation numérique. Ainsi ce contrôle ne sera pas réservé uniquement à la source internet domestique, mais dans tous lieux où se trouve l'appareil utilisé.

Il devrait être possible d'utiliser un pseudo uniquement si le destinataire du pseudo, le "lecteur", peut identifier le pseudo, via des techniques qui utiliseront l'immatriculation de l'appareil de l'auteur. L'anonymat est le refuge des malfaiteurs et des lâches. Cela devrait auto-modérer les insultes y compris entre adultes.

Ainsi on luttera contre les contenus violents, aussi bien que contre les trolls russes ou islamistes par exemple.

Les absolutistes de la liberté absolue, y compris de la liberté de donner les moyens de tuer s’insurgeront bien sûr. Il faudra faire comprendre que le code d'internet devra être aussi important que le code de la route.

C'est simple, mais ce n'est pas simple à faire admettre. On a mis du temps à admettre la ceinture de sécurité ou la limitation de vitesse. C'est de même nature.

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