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Rwanda, la dissolution française dans l'alzheimer mémoriel

A l'approche des commémorations annuelles du génocide des Tutsi, généralement au mois de mars, les ennemis du Rwanda, qui a surmonté les démons du génocide dans le quel ils espéraient le voir se noyer, sont pris de convulsions auto justificatrices vaines et de mesquineries intellectuelles revanchardes.  Les uns tentent un colloque au Sénat parisien avec des effets d'annonces trompeurs, et une charge clairement ethniciste contre " les Tutsi ", comme d''autres disaient " les juifs sont à tous les postes importants " à une autre époque, sans aucun rappel à l'ordre dans l'enceinte du parlement français, un autre pavoise comme un habile perroquet monochrome sur ses enquêtes au TPIR, après avoir assurer avoir " 3000 preuves " que Kagame avait abattu l'avion (on les attends toujours !), un troisième se lance dans le recours aux mémoires d'un chef d'état-major rwandais, « qui s’était réjoui de l’attaque du FPR [octobre 199

Incohérence de la rigidité de certaines lois en période de pandémie

Une personne ayant un traitement contre l'hypertension doit renouveler son médicament dans cette période d'épidémie - incohérence par télescopage d'exigences Une personne ayant un traitement permanent contre l'hypertension devait renouveler récemment son médicament prescrit pour trois mois en décembre 2019. Elle devait pour cela aller chez le médecin en cette période de confinement. D'un commun accord le médecin et la personne ont décidé par téléphone d'éviter la consultation, le médecin expliquant que le médicament peut être prolongé par le pharmacien. Arrivé chez le pharmacien, queue dehors, les personnes sont espacées de trois mètres. Très bien. Lorsque arrive son tour la personne explique son cas. Le pharmacien lui donne un traitement pour un mois. La personne s'étonne de ne pas avoir son traitement pour trois mois comme d'habitude, mais le pharmacien lui répond que c'est la loi. Résultat cette person

Monsieur Larcher, vous êtes président du Sénat ...

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Apporterez-vous votre pierre à ce qu'on a appelé "l'indifférence de la communauté internationale" ?  Monsieur Larcher, vous êtes président du Sénat. Apporterez-vous votre pierre à ce qu'on a appelé "l'indifférence de la communauté internationale" en la prorogeant 25 ans après le génocide au sein d'une instance démocratique d'un pays qui a voté et ratifié la convention internationale pour la prévention et la répression du crime de génocide ? Vous devez refuser la tenue dans les locaux du Sénat de toute réunion de propagande négationniste. En l’occurrence il s'agit cette semaine de propagande pour soutenir la thèse négationniste du double génocide au Rwanda dans le but de justifier la complicité française dans le génocide des Tutsi. Le sujet du colloque est un alibi, un cheval de Troie : « L’Afrique des Grands Lacs, soixante ans de tragique instabilité ». A propos de ce sujet alibi du colloque vous trouverez en bas de page un de me

Un licenciement à la BBC qui attire l'attention

Selon Jeune Afrique un interview d'un "journaliste" français a provoqué le licenciement d'un journaliste de la BBC. Je me permet de rappeler quelques éléments de contexte de ce qui est évoqué dans cet article. Selon un article de Mehdi Ba du 8 février 2020 dans Jeune Afrique, "le journaliste congolais Jacques Matand Diyambi a reçu de sa rédaction en chef [BBC Afrique] un courrier lui notifiant son « licenciement pour faute grave », avec effet immédiat. En cause : une interview qu’il avait réalisée en novembre avec l’écrivain Charles Onana, auteur du livre Rwanda, la vérité sur l’opération Turquoise : Quand les archives parlent (L’artilleur), publié un mois plus tôt."; [...] "Dans son courrier, que Jeune Afrique a pu consulter, Anne Look Thiam, la rédactrice en chef de BBC Afrique, à Dakar, reproche au journaliste d’avoir violé les règles internes de la chaîne en matière de traitement impartial de l’informati

"Paris et les quarante voleurs en défense !"

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Voilà tout ce qu'une photo ne dit pas .... La Défense et Paris dans le brouillard © Emmanuel Cattier A vrai dire La Défense est "habitée" par des milliers d’entreprises soumises à ceux qui construisent ces quartiers d'affaire et non pas uniquement par des entreprises du CAC 40... qui ne sont probablement pas toutes là. Le titre de mon article est donc plus une vérité symbolique qu'une vérité économique. Pourquoi "j'en veux" à ces grosses entreprises ? Parce qu'elles assèchent l'économie réelle. Les capitaux sont en fait des liquidités que ces entreprises du CAC 40, pour ne citer que les françaises, empêchent de circuler dans des milliers de petits canaux, irrigation nécessaire à la survie de millions de personnes. La logique de ces "grosses" est de piquer le maximum de circulation de cette irrigation nécessaire pour leurs ambitions. Il ne reste p

L'affaire Benalla est une bulle des fonds troubles de l'état

 Quand on lit l'article de Médiapart "Benalla: un témoin clé implique l’Elysée dans l’affaire des coffres", La seule véritable info de cette affaire est que l'armée et le réseau affairiste de la françafrique sont le dénominateur commun de ces très honorables personnages.   Il faut bien reconnaître que c'est de ce dénominateur commun, l'état, son armée (et sa police) et la françafrique, que remontent le plus de bulles en France ... Je me tue à expliquer que quand un chef d’état arrive à l’Élysée il est pris en charge par l'appareil d’état, je devrais dire pris en camisole par l'appareil d'état. Cette mise en camisole commence pendant la campagne électorale et est verrouillée dans la minute qui suit l'annonce des résultats. Plus je cherche à comprendre l'implication de la France dans le génocide des Tutsi à partir de 1989, plus je découvre que cet appareil d'état est un réseau de criminels à l&

Rwanda : la réponse

 Dans un article du 2 janvier, l'auteur, qui porte le même nom et prénom qu'un officier français, se débat avec l'enquête judiciaire française sur l'attentat du 6 avril 1994 au Rwanda dans un article qu'il intitule : "Rwanda : l'appel"   L'auteur se demande pourquoi personne ne semble vouloir chercher la vérité sur cet attentat et pourquoi les magistrats semblent vouloir se satisfaire d'un non lieu. Il oublie, sans aucun doute très involontairement, une seule piste, une piste importante, si en France on évite de pousser l'enquête, c'est peut être tout simplement parce que les autorités françaises furent plus ou moins impliquées dans cet attentat, comme de nombreux indices le laissent penser. Relire cet article que j'avais déjà écrit à propos d'un autre article du même auteur. Autant éviter les redites ... Rwanda, quel champ de questions sur l'attentat ? L'article en question, do