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"Le débat" impossible ...

 "Le débat" : Malgré la rhétorique mensongère et outrancière de Madame Le Pen, Emmanuel Macron a finalement évité de se laisser entraîner dans un caniveau argumentaire, non sans quelques dérapages bien compréhensibles J'ai éteint mon poste avec un sentiment de frustration violente et pénible, tant ce débat fut saboté. Je comprends aujourd'hui pourquoi Jacques Chirac avait refusé de débattre en 2002 avec Jean-Marie Le Pen. Comment peut-on prétendre vouloir présider un pays en racontant n'importe quoi et en caricaturant avec une telle outrance permanente ses adversaires politiques. Pour moi Marine Le Pen est une sorte de Kim Jong-un, sans doute édulcoré, du moins peut-on ainsi se rassurer par cette incertaine édulcoration. Mais clairement elle tend vers la "nord-coréanisation" brutale de la France... même si elle devrait s'attendre à de très vives résistances sur ce chemin. Emmanuel Macron a parfois eu du ma

Marine Le Pen ou Emmanuel Macron ?

"Le débat" : Malgré la rhétorique mensongère et outrancière de Madame Le Pen, Emmanuel Macron a finalement évité de se laisser entraîner dans un caniveau argumentaire, non sans quelques dérapages bien compréhensibles J'ai éteint mon poste avec un sentiment de frustration violente et pénible, tant ce débat fut saboté. Je comprends aujourd'hui pourquoi Jacques Chirac avait refusé de débattre en 2002 avec Jean-Marie Le Pen. Comment peut-on prétendre vouloir présider un pays en racontant n'importe quoi et en caricaturant avec une telle outrance permanente ses adversaires politiques. Pour moi Marine Le Pen est une sorte de Kim Jong-un, sans doute édulcoré, du moins peut-on ainsi se rassurer par cette incertaine édulcoration. Mais clairement elle tend vers la nord-coréanisation brutale de la France... même si elle devrait s'attendre de très vives résistances sur ce

J'ai voté Macron et je vais recommencer

 J'ai hésité à choisir Macron, mais finalement je le trouve très solide dans sa tête, sachant regarder dans le détail technique, tout en gardant le sens du cap à tenir. Une tête bien faite doublée d'une forte personnalité et d'un sens rare du respect politique. Ce n'est pas un scoop, mais cela va mieux en le disant. J'avais longtemps hésité, mais deux jours avant le premier tour j'ai pris cette décision. Je n'ai pas voté Jean-Luc Melanchon à cause de son profil trop "mitterrandien", notamment sur un sujet grave : l'implication de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda à partir de 1990. Ne pas remettre en cause cette implication française dans le génocide est un grave manque de courage, une façon de baisser culotte devant les responsables de l'époque et les militaires. Dès lors je redoutais que son projet de sixième république ne fasse long feu malgré son verbe vif, vigoureux et clair, car

Quand un politique arrive au pouvoir il est pris en main par l'appareil d'état

Quand un politique arrive au pouvoir il est pris en main par l'appareil d'état français. Exemple récent : lors de son discours d'investiture Manuel Valls fustigeât les reproches réitérés de Paul Kagame. Pourtant ces jours là Paul Kagame aurait pu se souvenir des propos de Sarkozy au Rwanda en 2010 et Manuel Valls aurait pu lui reprocher cet oubli. L'appareil d'état français a presque réussi à envoyer aux oubliettes le populicide vendéen, expression du révolutionnaire contemporain Gracchus Babeuf. Malgré 50 ans d'efforts, l'appareil d'état français n'a pas réussi a faire oublier la complicité française dans le  génocide des Juifs et aujourd'hui l'appareil d'état français essaie en vain depuis 23 ans de faire oublier la complicité française dans le génocide des Tutsi. Pour accomplir ces entreprises négationnistes, les membres de l'appareil d'état français, toujours auréolés et renforcés par leur impunité, usent de sa dip

L'auto-intoxication française

L'auto-intoxication française aujourd'hui, 2 février 2017 L'auto-inoxication française n'est pas seulement celle de l'enjolivement du passé, dont je parlais en 2015 [1], c'est aussi celle d'aujourd'hui. "L'affaire Fillon" du nom de l'homme dont je pensais qu'il était l'un des plus honnêtes à droite, même si je ne partage pas beaucoup de ses idées, me plonge dans les profondeurs de mon ressenti sur la classe dirigeante française. Car même si la justice ne trouvait rien d'illégal à lui reprocher, ce qui semble chaque jour de plus en plus improbable, les pratiques mises à jour à cette occasion, en particulier chez les "sages" du sénat, jettent encore plus l'opprobre sur les pratiques courantes des politiques français. Les gens du nord de l'Europe sont scandalisés par nos pratiques, jugées normales par nos politiques.

Génocide des Tutsi : un dispositif négationniste a été introduit au sein de la loi

 La date de 1994 est une date médiatique. Le génocide a commencé au plus tard lorsque l'intention de génocide fut exprimée ouvertement par des responsables rwandais à des responsables français, c'est à dire, selon les travaux des députés français, fin 1990. Un génocide commence quand on en exprime clairement l'intention, car c'est là que commence "l'entente en vue de commettre le génocide". Le Fiagaro relate une décion de justice récente qui balise la problèmatique : Génocide au Rwanda: un non-lieu en France On peut lire : "[...] Les enquêteurs et les juges d'instruction se sont rendus plusieurs fois au Rwanda. Plusieurs témoins ont affirmé que Pierre Tegera avait participé à des campagnes anti-tutsi à Kibilira, jusqu'à lui prêter un rôle dans des massacres avant 1994. Mais les juges relèvent qu'aucun d'entre eux ne peut l'impliquer dans des tueries durant le génocide, selon l'ordonna

L'implication de français dans l'attentat déclencheur du génocide refait surface

 Selon le Canard enchaîné du 14 décembre 2016 des militaires français seraient impliqués dans l'attentat "déclencheur du génocide" des Tutsi au Rwanda. Rédaction reprise et complétée le 19 décembre 2016 Le Canard enchaîné du 14 décembre révèle sous le titre "Les trous de mémoire de la France au Rwanda" que les magistrats français chargés d'instruire sur l'attentat du 6 avril 1994 au Rwanda reçoivent des notes des archives de la Présidence de la République, "parfois curieusement caviardés". Parmi ces notes l'une de la DGSE confirmerait les résultats de l'enquête de terrain initiée par les juges Trévidic et Poux et daterait du 11 avril 1994, soit cinq jours après l'attantat. Elle affirmerait que les tirs ont été effectués depuis la bordure du camp militaire de Kanombe. Une autre note de la DRM (Direction du Renseignement Militaire français) du 27 novembre 1995 ferait état de la participati