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La guerre du Kremlin contre l'Ukraine

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 Quelques photos prises à Strasbourg devant les consulats de Pologne et de Russie   Ne sachant pas si quelque chose allait se faire à Strasbourg, je me suis pointé vers  le consulat de Russie. Une manifestation se terminait. J'ai vu une manifestante qui avait une pancarte où était écrit, "je suis Russe et je suis contre cette guerre" ou quelque chose comme cela. J'ai entendu parler des langues slaves. Il y avait probablement autant de français que d'étrangers. J'étais d'abord passé devant le consulat de Pologne : Consulat de Pologne à Strasbourg le 5 mars 2022 © Emmanuel Cattier Ensuite j'ai pris ces quelques photos devant le consulat de Russie : Consulat de Russie à Strasbourg le 5 mars 2022 © Emmanuel Cattier . Consulat de Russie à Strasbourg le 5 mars 2022 © Emmanuel Cattier .

Россияне должны свергнуть своего фашистского диктатора

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Le russe est ici généré par un traducteur automatique Les Russes doivent chasser leur dictateur fasciste Россияне должны свергнуть своего фашистского диктатора.  1 Lettre ouverte de géographes russes à Vladimir Poutine : « Nous voulons vivre sous un ciel pacifique »  2 Pour une résistance civile non-violente en Ukraine   MAN Mouvement pour une alternative non-violente Updates from BBC correspondents in Ukraine: Jeremy Bowen, Orla Guerin, Lyse Doucet and James Waterhouse in Kyiv, Andrew Harding in Odesa, Sarah Rainsford in Uman and Yalda Hakim, Jonah Fisher and Hugo Bachega in Lviv   Une employée de la première chaîne de télévision russe brandit une pancarte contre la propagande officielle © Marina Ovsyannikova - Universal Declaration of Human Rights Les Ukrainiens montrent qu'ils sont prêt à risquer leur vie pour leur pays. Ils le font avec des moyens violents. On ne peut pas le leur reprocher. Ga

Rwanda : une journaliste française réputée face à la justice

La journaliste Natacha Polony est devant la justice pour avoir déclaré sur France Inter à propos du génocide des Tutsi : "on avait des salauds face à d'autres salauds". Le procès a débuté le 2 mars et se poursuivra le 3 mars. Ce procès est celui d'un relativisme verbal si cher à ceux qui refusent de prendre en compte les responsabilités "lourdes et accablantes" des autorités françaises dans le génocide des Tutsi. Il leur faut à tout prix diaboliser le FPR, front patriotique rwandais actuellement au pouvoir depuis la fin du génocide des Tutsi, pour le rendre plus criminel que les auteurs du génocide des Tutsi et justifier ainsi le soutien de la France aux génocidaires rwandais. Derrière la formule " on avait des salauds face à d'autres salauds " il y a la volonté de ranger le FPR comme une organisation génocidaire, aussi génocidaire que les génocidaires Hutupower, ce qui est formellement démenti dans

Un grand moment de la République

Hubert Védrine, ancien secrétaire général de l’Élysée poursuit en diffamation Guillaume Ancel, ancien officier engagé au Rwanda, pour une vingtaine d'articles et tweets où le militaire apostrophe le politique. En arrière-plan, la loi du silence de l'armée qu'un citoyen engagé ne peut pas accepter et une loi de la presse bâillon, protectrice des dérives de la République. J'ai assisté à l'audience de première instance du procès, le 18 février 2022 au TGI de Paris 1 . Quelques dizaines de personnes entouraient les deux adversaires dans la salle d'audience de ce nouveau palais de justice. Je vous propose une déambulation sur cette audience, fidèle à ce que j'ai entendu et observé et aux résonances qu'elles m'ont inspirées. Ces deux hommes furent à un moment donné aux deux bouts de la chaîne de commandement français pendant une des interventions françaises au Rwanda, à la fin du génocide des Tutsi. Pourtant tout les oppose dans leur vision du

Rwanda : Non lieu pour l'attentat signal de lancement du génocide

La justice française a refusé d'aller au fond des choses, se contentant de rejeter les accusations contre l'entourage de Paul Kagame. Mais les véritables auteurs de ce signal de lancement du génocide des Tutsi courent toujours, sauf s'ils furent condamnés à Arusha pour autre chose. Un non lieu ! 1 C'est une affaire lamentable, qui n'a probablement pas encore permis de révéler tout ce qu'elle cachait. Quatre enquêtes 2 ont privilégié que les missiles furent certainement tirés depuis le camp militaire des forces gouvernementales du régime Hutu. Une seule enquête, celle du juge Bruguière, disait que c'était le FPR qui en était l'auteur, sans apporter aucune preuve matérielle, seulement  des témoignages qui se révélèrent arrachés dans des conditions plus que douteuses. Or des éléments matériels furent récupérés par une équipe française sur les lieux du crash dans les heures qui suivirent. Cette enquête Bruguière

Une crise salutaire

Le virus Covid, je n'aime pas dire LA covid qui féminise encore une calamité, a des conséquences individuelles parfois tragique. Mais au plan collectif, il pourrait bien déclencher des révolutions salutaires. "Nous sommes en guerre". Contre qui ? En France on réunit un "Conseil de défense" à cause de cette "guerre". C'est donc qu'il y a un ennemi qui nous a balancé le Covid. Une sacrée force de frappe particulièrement anonyme et hypocrite ! L’Élysée a ainsi d'emblée crédibilisé les théories complotistes à cause de ce "Conseil de défense" si mal nommé pour une crise sanitaire. A-t-on défini un ennemi, c'est à dire un groupe de personnes, voire un pays à combattre ? En réalité, nous sommes à nouveau face à une maladie qui dépasse les connaissances médicales. Pour l'instant. Comme avant les antibiotiques. On n'a pas trop de recettes contre les virus, à part le vaccin qui offre une protection partielle et je n&

Non-violence : Jean-Marie Muller, un combat parallèle

Jean-Marie fut le le plus connu des "Non-violents" français. "Le Pape de la Non-violence", comme le présentèrent parfois ses amis, ce qu'il n’aimait pas, nous a quitté le 18 décembre 2021. Membre de la commission d'enquête citoyenne sur l'implication de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda 1 , j'avais contacté Jean-Marie en 2004 pour qu'il nous rejoigne. Il resta distant vis-à-vis de notre combat. Il considérait qu'il n'en maîtrisait pas la connaissance. Mais il avait accepté de parrainer symboliquement notre commission d'enquête citoyenne en 2004, sans doute par amitié 2 . Pourtant, il n'a jamais exprimé la moindre opinion sur notre travail qui a été largement confirmé par la commission d'historiens présidée par Vincent Duclert 3 ... 17 ans plus tard ! Par contre nos conclusions restent différentes de celles de la commission Duclert. Pour nous des responsables français do