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Impunité, la condamnation de Nicolas Sarkozy est le premier gros arbre de la forêt

Comme le montre l'article de Fabrice Arfi, en tenant compte que l'affaire "Paul Bismuth" n'est pas définitivement jugée, le problème de la corruption des autorités françaises est un phénomène récurent. Cette évocation déclenche des salves outrancières des potentiels complices sous-entendant une conspiration contre les "tous pourris" pour disqualifier les critiques les plus mesurées. Pour moi le paroxysme de cette impunité auto-justifiée se trouve dans la position de la classe dirigeante française (magistrats compris) sur la complicité des autorités françaises dans le génocide des Tutsi. Le rapport Duclert conclut à des "responsabilités lourdes et accablantes", de "la France", mais il faut bien comprendre ainsi des "autorités françaises", dans le génocide des Tutsi. Combien de mises en examen de responsables français ? Pourquoi les magistrats se portent pâles dans ces affaires, en part

Ukraine, un point névralgique du déséquilibre mondial

Le nez dans le guidon, nous nous polarisons sur l'évolution de la ligne de front entre la Russie et l'Ukraine. Je le fais chaque soir sur LCI. Mais pouvons-nous considérer cette guerre impérialiste de Poutine comme un acte manqué face à sa perception démoralisante pour la Russie de l'évolution du monde ? La Russie a plongé l'Ukraine dans une horreur insensée. L'Europe et les USA d'abord consternés par cette dérive destructrice réagissent comme des infirmiers psychiatriques face à une crise de folie : essayer d'éviter de prendre des coups, mais tout faire pour aider l'Ukraine à mettre Poutine hors d'état de nuire. La Russie n'est plus celle des Tsars, et elle n'est plus non plus l'Union soviétique, mais le régime de Poutine a gardé des défauts des Tsars et de l'URSS. Le rêve impérialiste des Tsars qui ont constitué le pays le plus vaste de la planète et le germe paranoïaque du communisme harcelé

Un abbé rwandais résidant en France destitué par le Pape "in pœnam"

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La justice française l'avait acquitté. L’Église catholique française avait protégé mordicus Wanceslas Munyeshyaka, soupçonné de participation au génocide. Un communiqué de l'évêque d’Évreux fait état d'une décision pontificale irrévocable en des termes particulièrement sévères à son encontre. L’Église catholique française avait protégé mordicus Wanceslas Munyeshyaka, soupçonné de participation au génocide. La justice française l'avait acquitté. Un communiqué de l'évêque d’Évreux fait état d'une décision pontificale irrévocable en des termes particulièrement sévères à son encontre. " in poenam " est particulièrement lourd : poena  féminin     Prix du sang, rançon destinée à racheter un meurtre.     (Par extension) Compensation, réparation, vengeance.     Peine, punition, châtiment.         poenas pendere (dependere, luere, solvere)             expier.     Peine, tourment, souffrance. ( Wiktionnaire ) Il serait devenu papa, cachant cette réalité pen

D’embargos en embargos, l’Elysée a violé les accords de paix au Rwanda de 1990 à 1994

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Il est courant de lire que les livraisons d’armes faites par la France pendant le génocide des Tutsi ne respectaient pas l’embargo inclus dans la résolution des Nations Unies du 17 mai 1994. C’est exact, mais ce n’était que le troisième embargo que la France violait ainsi au Rwanda.   Le cessez-le-feu du 29 mars 1991 (Accord de N’Sele) et le premier accord d'Arusha, du 12 juillet 1992, instaurèrent à deux reprises un embargo sur les armes et munitions Le 12 juillet 1992 fut signé le premier accord d’Arusha entre le gouvernement rwandais présidé par Habyarimana et le Front Patriotique Rwandais (FPR)[1]. C’était un accord de cessez-le-feu, doublé d’une feuille de route pour les accords suivants. Quatre autres accords suivirent. Le chef d’état-major particulier du président de la république française qualifie d’ailleurs cet accord du 12 juillet 1992 de «  plan de paix  », dans une note à François Mitterrand le 23 juillet 1992[2]. Cet accord contenait dans son article 2 un emb

Du Rwanda au Congo, les surenchères des diplomaties occidentales contre la vérité

De la libération de Paul Rusesabagina, gracié par le président Kagame, sans doute sous la pression des USA, on en arrive aux surenchères occidentales en RDC. Ce chemin est paradoxal, mais il suit le fil amoral des diplomaties occidentales en Afrique, terreau du terrorisme wagnérien des milices russes pro Poutine. Ces inconséquences font le lit de la propagande désastreuse de Poutine. Paul Rusesabagina, "héros" très contesté du film Hôtel Rwanda, fut condamné par la justice rwandaise pour avoir présidé un mouvement politique, certes d'opposition, mais qui, selon l'enquête rwandaise, avait recours à des groupes terroristes qui ont ensanglanté factuellement le Rwanda. Hollywood, qui avait fabriqué ce héros, et l’intelligentsia américaine sous son emprise, se sont enflammés pour sauver leur héros contre la plus élémentaire prudence. Il s'agissait de nier le caractère terroriste du héros pour ne pas entacher l'image de Holly

Photos de la manifestation contre la retraite à 64 ans à Strasbourg

  Quelques photos de la manifestation du 11 février 2023 à Strasbourg Photos de la manifestation contre la retraite à 64 ans à Strasbourg

Emmanuel Macron sombre dans la démagogie en RDC

Emmanuel Macron aux Congolais : « Et depuis 1994, c’est pas la faute de la France. Pardon de le dire dans des termes aussi crus : vous n’avez pas été capables de restaurer la souveraineté » Emmanuel Macron Présidence de la République, 4 mars 2023, selon la transcription partielle de la conférence de presse conjointe entre les Présidents Macron et Tshisekedi au Palais de la Nation (Kinshasa). Extrait des propos de la conférence de presse d'Emmanuel Macron : "Et depuis 1994, c’est pas la faute de la France. Pardon de le dire dans des termes aussi crus : vous n’avez pas été capables de restaurer la souveraineté… ni militaire, ni sécuritaire, ni administrative de votre pays. C’est aussi une réalité. Faut pas chercher des…, des coupables à l’extérieur sur cette affaire. Et donc, on en est dans cette situation qui a conduit à des drames absolus, à cette deuxième guerre, à des millions de morts, qu’on ne doit pas oublier, à la nécessité aussi, c’était une responsabilité qui d