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Affichage des articles associés au libellé génocide des Tutsi

"Les cinq meilleurs livres sur le génocide rwandais"

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Le site "Les cinq meilleurs livres sur le génocide rwandais", en commençant par le plus odieusement falsificateur, présente le livre de Bernard Lugan avec une litanie de mensonges. Aucune phrase du premier paragraphe n'est vraie. L'auteur de ce site des "5 meilleurs livres" est anonyme, planqué. On ne cite que l’hébergeur du site. Son nom de domaine est clairement français. Partenaire Amazon et affilié FNAC, on imagine cependant difficilement une collaboration Amazon-FNAC. Ce site émane probablement d'une officine française dont l'objectif dépasse la vente de livres, tout en en profitant. On sait que les sélections de la FNAC favorisent souvent les livres négationnistes de la complicité de la France dans ses rayons. En tous cas c'est ce que je constate souvent dans les FNAC. Peut-être aussi que ces sélections de livres sont celles qui se vendent le moins et restent en rayon ? Allez savoir ! Cette liste commence par un livre de Bernard L

Rwanda, livraisons d'armes, Guillaume Ancel gagne une bataille

Le représentant d’une société de livraison d’armes, SPAIROPS, a intenté un procès contre l'ancien officier Guillaume Ancel pour avoir rappelé son rôle au Rwanda, pendant le génocide contre les Tutsi…   Je transmets ici un lien vers l'article de Guillaume Ancel sur son blog Ne pas Subir, qui évoque le procès et la décision de justice 1 .  Son poursuivant a été débouté par le tribunal de Paris. C'est une bataille gagnée contre un des acteurs des livraisons d'armes françaises aux génocidaires pendant le génocide des Tutsi. Cet acteur n'est cependant qu'un tout petit maillon de la chaîne hiérarchique ordonnée depuis l’Élysée et l'état-major des armées. A l’époque, il était presque un gamin d'un peu plus de 20 ans, sans doute très fier du rôle que son Papa lui faisait jouer dans une opération militaire et la nouvelle société Spairops qu'il avait créée en soutien à l'opération Turquoise à la demande de l'état-major, selon les dires du fi

Ouverture d'un colloque franco-rwandais à Kigali sur le génocide des Tutsi

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Du 11 au 19 septembre, à Kigali, se tient le colloque consacré au génocide perpétré contre les Tutsis du Rwanda. Il réunit les chercheuses et chercheurs spécialistes sur le sujet. Vidéo diffusée à l'ouverture du colloque © Elysée Accéder à la vidéo sur Youtube Emmanuel Macron à l'air particulièrement déterminé d'arriver à son but dans cette vidéo. La récente décision de justice sur Bisesero, n'augure rien de bon à ce sujet. Mais on nous dira que notre justice est indépendante. C'est un axiome invérifiable pour des citoyens de base. Toutefois dans un colloque tous les sujets risquent d'être abordés. Nous verrons si des deux côtés, France et Rwanda, les sujets les plus graves seront discutés, ou s'il apparaît qu'il y aurait un deal entre les présidents pour enterrer certains sujets, comme le supputent certains observateurs. Certains sujets graves sont acquis comme par e

Rwanda, Bisesero, un « désastre français » sans l’ombre d’un responsable ?

Sous ce titre, dans un article sur son blog, Guillaume Ancel, ancien de Turquoise, conteste le bien fondé du non-lieu de la récente décision du justice dans l'affaire de Bisesero.   Rwanda, Bisesero, un « désastre français » sans l’ombre d’un responsable ? – Guillaume Ancel – Ne pas subir  

Rwanda, Bisesero : quand on ne veut pas chercher, on ne trouve rien

Sous ce titre, l'Association Survie explique pourquoi elle fait appel de la dernière décision de la justice française sur la non intervention de l'armée à Bisesero au Rwanda pour protéger des Tutsi en juin 1994, alors que c'était la mission du mandat de l'ONU qui régissait l'opération Turquoise, dite "humanitaire". Début juin dernier 1   une relance de l'instruction à l'initiative du juge d'instruction avait relancé l'enquête sur la non intervention militaire de l'opération Turquoise pour protéger les Tutsi de Bisesero du 27 au 30 juin 1994, en tenant compte du rapport Duclert. La décision est tombée le 7 septembre 2022, non lieu confirmé. Lire en bas du communiqué de Survie les " précisions " intitulées " Quelques exemples du refus des juges de tenir compte des fait s" qui montrent la mauvaise foi incommensurable qui inspira cette décision 2 . Un faux espoir fut suscité par

La justice française se disqualifie une fois de plus

Pour Bucyibaruta, "Complicité de génocide"... C'est à hurler. NON, les préfets coordonnaient le génocide ! Les préfets qui refusèrent d'appliquer les consignes du  gouvernement génocidaire furent destitués, voire tués.   Procès de Laurent BUCYIBARUTA du mardi 12 juillet 2022. J 42 – VERDICT CPCR - 12 juillet 2022 "VERDICT rendu à 20h45 : à l’issue des délibérations, l’accusé est condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour complicité de génocide et de crime contre l’humanité." "Complicité de génocide". .. C'est à hurler. NON, les préfets coordonnaient le génocide ! Les préfets qui refusèrent d'appliquer les consignes du  gouvernement génocidaires furent destitués, voire tués. Voilà ce que ça donne de laisser un pays tiers juger, alors qu'il ne connaît rien du Rwanda. Cela arrange bien les responsables français impliqués, puisqu'ils n'ont pas conduit le génocide, ils ne seraient donc

Rwanda : Védrine contre Védrine

Guillaume Ancel vient de publier cet article sur son blog attaché au journal Le Monde. Je le relaye ici. "Le tribunal de Paris m’a condamné pour diffamation à la demande d’Hubert Védrine sur l’affaire du Rwanda en mai 2022. J’ai décidé de ne pas faire appel de cette décision. Il m’est en effet reproché d’avoir fait porter des responsabilités pénalement répréhensibles, comme celles de complicité de crime de génocide, à l’ancien secrétaire général de l’Élysée alors qu’il n’a jamais été condamné pour de tels faits. Je me conformerai donc à cette décision de droit. Le tribunal a aussi jugé que j’étais « légitime de prendre part au débat portant sur le rôle de la France dans les tragiques événements survenus au Rwanda » (i.e. le génocide contre les Tutsi) et « d’évoquer la personne d’Hubert VÉDRINE au regard du rôle de secrétaire général occupé par celui-ci à l’époque ». [extrait de la décision du tribunal de Paris, page 19] « La parole de Guillaume Ancel est, en particulie

Une condamnation pour faire taire un officier

Le lieutenant-colonel Guillaume Ancel a été condamné, aujourd'hui 16 mai 2022, pour diffamation envers Hubert Védrine. Je suis en colère.   "L'ancien officier français Guillaume Ancel a été condamné lundi 16 mai pour diffamation pour une série de publications mettant en cause l'ancien secrétaire général de l'Élysée Hubert Védrine et son rôle dans la politique de la France lors du génocide des Tutsis du Rwanda en 1994. Guillaume Ancel a été condamné à 2000 euros d'amende avec sursis pour diffamation publique envers un fonctionnaire public dans une quinzaine de tweets et plusieurs articles de son blog, publiés entre mars et juillet 2021. Il a été relaxé en revanche des faits d'injure publique. La 17e chambre du tribunal de Paris, spécialisée dans les délits de presse, a jugé que le prévenu avait «dépassé les limites admissibles de la liberté d'expression» et ne pouvait bénéficier de «l'excuse exonératoire d

Rwanda : Complices de l'inavouable

"En 2004, le journaliste Patrick de Saint-Exupéry faisait paraître un livre intitulé "L'inavouable La France au Rwanda".  Sa réédition en 2009 modifiait le titre en "Complices de l'inavouable La France au Rwanda", et la couverture portait les noms d'une trentaine de responsables civils et militaires français." Extrait de Billets d'Afrique de l'association Survie d'Avril 2022 (y compris le chapeau ci-dessus) : "Sept de ces officiers ont porté plainte en diffamation contre lui [Patrick de Saint-Exupéry]. En incluant les appels et les cassations qui renvoient à la case départ, plus d'une trentaine d'étapes ont marqué l'une des plus longues séries de procédures qu'ait connu la presse française. Le 15 février 2022, avec la victoire définitive en cassation de SaintExupéry sur le dernier officier en course, le gendarme Michel Robardey, ce cycle de plaintes est terminé. Au bil

Tribune d'Ibuka, du CPCR et de Survie

Trois associations publient ce communiqué : Ibuka (associations de rescapés du génocide des Tutsi) , Survie et le CPCR (Collectif des Parties civiles pour le Rwanda) Vingt-huit ans après le génocide des Tutsis commémoré ce jeudi 7 avril, trois associations alertent sur le silence persistant autour du soutien des institutions françaises aux Hutus, des zones d’ombres que ni la justice ni le rapport Duclert n’ont encore dissipées. publié le 7 avril 2022 ( trouvé dans Libération , d'où les renvois à des articles de Libé) «Que faut-il attendre de plus ?» demandions-nous il y a quatre ans au président de la République, en rappelant que la gravité des éléments déjà connus du rôle de la France au Rwanda devait amener à «une ouverture complète et non filtrée de toutes les archives». L’année suivante, un quart de siècle après leur extermination méthodique et planifiée, Emmanuel Macron a reconnu officiellement le génocide des Tutsis du Rwanda, f

Rwanda : une journaliste française réputée face à la justice

La journaliste Natacha Polony est devant la justice pour avoir déclaré sur France Inter à propos du génocide des Tutsi : "on avait des salauds face à d'autres salauds". Le procès a débuté le 2 mars et se poursuivra le 3 mars. Ce procès est celui d'un relativisme verbal si cher à ceux qui refusent de prendre en compte les responsabilités "lourdes et accablantes" des autorités françaises dans le génocide des Tutsi. Il leur faut à tout prix diaboliser le FPR, front patriotique rwandais actuellement au pouvoir depuis la fin du génocide des Tutsi, pour le rendre plus criminel que les auteurs du génocide des Tutsi et justifier ainsi le soutien de la France aux génocidaires rwandais. Derrière la formule " on avait des salauds face à d'autres salauds " il y a la volonté de ranger le FPR comme une organisation génocidaire, aussi génocidaire que les génocidaires Hutupower, ce qui est formellement démenti dans

Un grand moment de la République

Hubert Védrine, ancien secrétaire général de l’Élysée poursuit en diffamation Guillaume Ancel, ancien officier engagé au Rwanda, pour une vingtaine d'articles et tweets où le militaire apostrophe le politique. En arrière-plan, la loi du silence de l'armée qu'un citoyen engagé ne peut pas accepter et une loi de la presse bâillon, protectrice des dérives de la République. J'ai assisté à l'audience de première instance du procès, le 18 février 2022 au TGI de Paris 1 . Quelques dizaines de personnes entouraient les deux adversaires dans la salle d'audience de ce nouveau palais de justice. Je vous propose une déambulation sur cette audience, fidèle à ce que j'ai entendu et observé et aux résonances qu'elles m'ont inspirées. Ces deux hommes furent à un moment donné aux deux bouts de la chaîne de commandement français pendant une des interventions françaises au Rwanda, à la fin du génocide des Tutsi. Pourtant tout les oppose dans leur vision du

Rwanda : Non lieu pour l'attentat signal de lancement du génocide

La justice française a refusé d'aller au fond des choses, se contentant de rejeter les accusations contre l'entourage de Paul Kagame. Mais les véritables auteurs de ce signal de lancement du génocide des Tutsi courent toujours, sauf s'ils furent condamnés à Arusha pour autre chose. Un non lieu ! 1 C'est une affaire lamentable, qui n'a probablement pas encore permis de révéler tout ce qu'elle cachait. Quatre enquêtes 2 ont privilégié que les missiles furent certainement tirés depuis le camp militaire des forces gouvernementales du régime Hutu. Une seule enquête, celle du juge Bruguière, disait que c'était le FPR qui en était l'auteur, sans apporter aucune preuve matérielle, seulement  des témoignages qui se révélèrent arrachés dans des conditions plus que douteuses. Or des éléments matériels furent récupérés par une équipe française sur les lieux du crash dans les heures qui suivirent. Cette enquête Bruguière

Non-violence : Jean-Marie Muller, un combat parallèle

Jean-Marie fut le le plus connu des "Non-violents" français. "Le Pape de la Non-violence", comme le présentèrent parfois ses amis, ce qu'il n’aimait pas, nous a quitté le 18 décembre 2021. Membre de la commission d'enquête citoyenne sur l'implication de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda 1 , j'avais contacté Jean-Marie en 2004 pour qu'il nous rejoigne. Il resta distant vis-à-vis de notre combat. Il considérait qu'il n'en maîtrisait pas la connaissance. Mais il avait accepté de parrainer symboliquement notre commission d'enquête citoyenne en 2004, sans doute par amitié 2 . Pourtant, il n'a jamais exprimé la moindre opinion sur notre travail qui a été largement confirmé par la commission d'historiens présidée par Vincent Duclert 3 ... 17 ans plus tard ! Par contre nos conclusions restent différentes de celles de la commission Duclert. Pour nous des responsables français do